Compositeur | Giacomo Puccini |
Libretto |
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Mise en scène | Jonathan Kent |
Décors | Paul Brown |
Costumes | |
Chef d'Orchestre | Dan Ettinger |
Floria Tosca | Adrianne Pieczonka |
Mario Cavaradossi | Joseph Calleja |
Baron Scarpia | Gerald Finley |
Chanté en italien avec sous-titres français |
Tosca nous garantit toujours de passer une fabuleuse soirée d'opéra, et dès ses perçants accords initiaux, nous sommes plongés dans un univers d'instabilité politique et de sourde menace. La production de Jonathan Kent pour The Royal Opera capture les troubles politiques qui secouaient Rome en 1800. Scarpia, le chef de la police – et l'un des plus vils méchants du répertoire – traque et torture impitoyablement les ennemis de l'état. La musique sombre et démoniaque qui le caractérise contraste avec les épanchements mélodiques des deux amants idéalistes, Tosca et Cavaradossi, qui expriment leur passion dans des airs sublimes comme « Vissi d'arte » et « E lucevan le stelle ». L'ouvrage dramatique de Giacomo Puccini rencontra un franc succès public lors de sa création en 1900 et demeure l'un des opéras les plus joués au monde ; avec son intrigue palpitante et sa magnifique musique, cela n'a rien d'étonnant. Une église éclairée aux chandelles, le sinistre bureau de Scarpia avec sa chambre de torture cachée, et enfin l'optimisme trompeur d'une aube romaine: cette élégante production met en relief l'implacable tension du récit, qui progresse inexorablement vers sa tragique conclusion. La partition très recherchée de Puccini est tout aussi détaillée, depuis le son lointain du canon durant le Te Deum du premier acte jusqu'aux cloches d'une église et à la déflagration d'un peloton d'exécution.